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En quarante ans, on ne m’a jamais pris un pion gratuitement

Le 12/08/2022

" En quarante ans, on ne m’a jamais pris un pion gratuitement" :

Une lecture de la lettre d’Abu Bakr As-Suli

Dédié au Feu Abdellatif Hadri

  • mercredi 11 avril 2012
  • Par Mohamed Moubarak Ryan

Mmrian

Sur une proposition de notre ami Abdelaziz Onkoud, J’ai effectué une traduction « approximative » de mon dernier article publié en arabe, le 7 avril 2012, à Maroc Echecs. Il s’agit d’une lecture préliminaire de la « lettre d’Abu Bakr As-Suli », un pamphlet daté de plus de mille ans, dont certaines idées et analyses s’approchent curieusement de celles de Wilhelm Steinitz, célèbre théoricien et premier Champion du Monde (officiel ) des Echecs. Je laisse le soin aux lecteurs intéressés de faire leurs propres lectures et d’en tirer d’autres conclusions…

Abu bakr As-Suli (Ashatranji) est l’une des figures littéraires les plus célèbres, dont le nom est intimement lié au monde Arabo-musulman du jeu d’échecs. Il est souvent cité au sein de la communauté des chercheurs en patrimoine comme l’un des meilleurs joueurs à travers l’histoire ; Nombre de clubs arabes et marocains portent son nom, dont le Club As-Suli de Marrakech. Il a vécu au dixième siècle de notre ère, à l’époque Abbasside a Bagdad, et mourut en l’an 946, soit il ya plus de mille ans ! Il a accompagné trois Califes Abbassides, Arradi, Al Moktafi et Al Moktader ; Il a écrit un nombre important de poèmes et recueils, que l’on ne pourra guère citer dans cet espace, ni a fortiori, les étaler avec détails.

Ce qui nous intéresse, suite à cette brève introduction, c’est d’évoquer l’éclatante célébrité dont jouissait As-Suli dans le domaine des échecs, jusqu’à ce que certains citateurs croyaient qu’il est bien l’inventeur du Roi des jeux ! Parmi les fines anecdotes rapportées par l’Historien Al Massoudi dans son œuvre "Mourouj A-Dhahab"( la prairie dorée), que la Calife Ar-Radi « A atteint lors de ses promenades un jardin florissant garni de roses adorables ; il s’adressa à ses accompagnateurs : Avez-vous vu d’endroits plus beaux ? Ils commencèrent alors à faire l’éloge de la beauté d’un jardin que l’on ne trouve nulle part ailleurs ; Ar-Radi leur répliqua : Le style de jeu (d’échecs) d’ As-Suli est plus beau de tous ce que vous venez de décrire"

Le titre de cet article, est un adage fort plaisant inspiré de la fameuse « lettre d’Abu Bakr As-Suli des échecs » ; Il s’agit d’un manusrit qui est parvenu à certains éditeurs scientifiques dont le chercheur et échéphile Zoheir Ahmed El Kaissi, qui a éprouvé de grandes difficultés pour en décortiquer le texte qui comportait nombre d’erreurs flagrantes, en raison de la "méconnaissance" de certains scriptes, novices en matière d’échecs. Le texte en question que je voudrais en commenter quelques paragraphes et les partager avec nos chers lecteurs, est tiré d’un ouvrage intitulé « Le modèle de bataille pour atteindre les sommets » d’un ancien auteur marocain, Ibn Abi Hijla Telemsani (mort en 1375), qui a été édité scientifiquement par le chercheur iraquien sus mentionné, et publié par le Ministère de la Culture et de l’information de la « République Iraquienne » en 1980.

La lettre objet de cet article est très courte, car ne dépassant pas quelques pages et mille mots environ (soit quelques 1500 mots pour la traduction française). Son auteur l’a voulu comme une «  constitution  » pour tout joueur d’échecs, selon les règles en vigueur à l’époque ; ou telle « une convention destinée à tous ceux qui s’intéressent à ce domaine » selon la propre formule de Telemsani ; dans sa lettre, As-Suli a fait le résumé de concepts qui demeurent utiles pour traiter la technique des finales de partie, enrichis par des conseils stratégiques et tactiques et autres à caractère psychologique, qui l’on hissés déjà la plus haute catégorie (Tabakat) des joueurs de son époque.

As-Suli commence sa lettre en stipulant que : « la première règle que le joueur d’échecs doit respecter est la bonne mobilisation, telle que l’armée à l’imminence d’une bataille, avec minutie te prudence, sans précipitation » ; Il poursuit avec quelques conseils nécessaires pour tout débutant ; Il recommande de développer l’aile en premier, et de ne pas déplacer le Roi (Shah) sans nécessité (le roque n’existait pas à l’époque), et de pas occuper une pièce lourde, et de laisser toujours son Roi à la distance d’un Fou du Cavalier de l’adversaire( Le Fou se déplaçait de deux cases en diagonale) ; Il doit éviter de subir une double attaque sur son Roi ; dans ce cas il doit chercher la simplification déjà tout prix ; Il conseille de ne pas hésiter à sacrifier ses pièces, s’il a réussi à encercler le Roi adverse, pour forcer le mat.

Puis il s’attela à d’autres conseils à caractère stratégique en affirmant que le jeu d’échecs est basé sur « l’initiative et la défense  » et qu’une fois la partie est engagée, le joueur doit préserver ses pièces, majeures ou mineures, dans leurs forteresses infranchissables  ; Il doit superviser ses troupes après chaque coup, et ne jouer le coup suivant qu’après avoir "contemplé" la position » ; Et « Si tu lui a pris une pièce gratuitement veilles à la simplification jusqu’à la victoire, et évites –inversement - toute simplification en cas de perte de matériel".

La plupart des concepts développés par As-Suli confirment -à mon avis – qu’il était un joueur positionnel avec un sens stratégique très poussé. Il ne cessait de prôner la prudence et la vigilance ; Il ajoute : « sois hautement vigilant, On a avancé qu’un érudit hindou a dit : En quarante ans, personne ne m’a jamais pris un pion gratuitement, c’est l’apogée (de la prudence) ». Il parle de la structure de pions, telle que nous étudions actuellement (ou presque) en préconisant absolument de « détruire la chaîne de pions de tes adversaires, et de rassembler tes siens » ; Il insiste encore sur la règle de l’opposition en recommandant « s’il joue avec son Roi, gardes toujours l’opposition, et mettre éternellement tes Tours face aux leurs ».

Les recommandations relatives au milieu de jeu se poursuivirent, ainsi « envahies ses cases après avoir assuré ton matériel ; Une pièce avancé ne doit pas reculer inutilement, car il ne faut jamais occuper une case sans profit  » Il évoque également ce que l’on peut appeler la valeur relative des pièces, telle que nous la concevons de nos jours : « Si la Tour de ton adversaire est immobilisée, ton Cavalier lui est supérieur. Il ne faut donc jamais échanger une Tour encerclée avec un Cavalier libre  » !

Enfin, As-Suli enrichit son « pamphlet » par des conseils psychologiques percutants, il recommande ainsi au joueur d’échecs de ne jamais « affronter son adversaire en étant excessivement confiant de le battre ; Il doit, en revanche, aborder la partie en manœuvrant patiemment, jusqu’à l’épuisement de l’adversaire avant de saisir son opportunité. Il conclue sa lettre avec ce paragraphe fort éloquent : « Il faut éviter l’avarice et ses retombées, car elle peut faire perdre plus que ce que nous veillons à garder ! Les sacrifices sont souvent la voie de la victoire. Le joueur d’échecs doit en faire ses choix selon les circonstances (du jeu) : Ni l’avarice, ni la négligence, ni l’arrogance, ni la peur, ni l’hésitation, ni l’orgueil, ni l’inertie ne sont utiles ; L’homme arrive à maîtriser le jeu par la contemplation de faits du passé et de la patience ; Il atteindra alors ses objectifs, si Dieu le veut »

Quel beau –quoique court- texte ! je voudrais le dédier à la mémoire de Feu Abdellatif Hadri , l’un des piliers de notre club Alouan Fannia d’Echecs de Chefchaouen, qui nous a quittés il y’a deux ans .Bien de tranches de cette lettre, reflètent le style de jeu du défunt connu, surtout, pour sa maîtrise des finales

L’Année Echiquéenne au Maroc, Glossaire 2005

Le 11/08/2022

L’Année Echiquéenne au Maroc, Glossaire 2005.

  • Publié le lundi 9 janvier 2006.
  • Par Mohamed Moubarak Ryan


Mmrian

Le Glossaire que vous voudriez bien consulter reste un simple jeu. J’ai voulu résumer à ma manière une année pleine de rebondissements. Il ne prétend absolument être exhaustif, car il a du suivre le cheminement des lettres alphabétiques... Les notices rédigées sont courtes, parfois fragmentaires, et alternent l’information, l’interprétation et l’humour... A lire toujours au conditionnel ! J’attends avec impatience vos propres commentaires.

A comme Amazal : Le président de la FRME aura été l’homme de l’année 2005 ! Et de quelle manière ! du scandale des conditions lamentables d’hébergement à Settat aux falsifications systématiques des dossiers d’arbitrage, en passant par les affaires Karim,Karima, Bouhdoun et Sebbar, sans oublier ses volte- faces envers notre GM Hamdouchi et le MI Tissir !

B comme Bakkali : « Si Mustapha », le vrai, a quitté le monde des mortels un mercredi 13 juillet 2005 à l’age de 81 ans ; Triple Champion du Maroc, ancien président de la FRME, il aura marqué une époque entière de l’histoire des échecs marocains. Son immense oeuvre resta malheureusement inachevée, sans évoquer les gâchis de l’actuel président en place...

C comme Chakroun(Mohamed) : Le dynamique sociétaire et actuel président de l’Association Marocaine des Echecs de Tétouan, a tout fait pour accueillir le 35° Championnat Individuel du Maroc, voulant même le baptiser Edition Feu Bakkali ; IL aura finalement « dirigé » une compétition nationale dans l’anonymat presque total ; A méditer.

D comme Daoudi (Kamal) : Notre champion junior, nouveau sociétaire du Raja Echecs, eut une prestation tout à fait honorable aux dernier championnat arabe junior, en Jordanie. Cependant son comportement anti- sportif lors de la 7° ronde du 35° championnat individuel à Tétouan face à Benaino, pose trop de questions ... Même son président « Rajaoui », présent dans la salle du tournoi, n’a guère apprécié un « geste » mal venu dans les circonstances actuelles...

E comme Elamri(Abdelhafid) : Notre M.Fide et Arbitre International, fut au four et au moulin durant cette année 2005. Faisant du club FUS Echecs une pépinière de champions, critiquant les dérapages du président de la fédération, appuyant la création d’une association marocaine des joueurs d’échecs, s’activant dans le domaine du journalisme échiquéen. seul ombre au tableau, la disparition de l’Open International de Rabat...

F comme FRME : Notre instance échiquéenne nationale a été tout au long de l’année dans l’oeil du cyclone. Son image s’est terriblement détériorée, auprès des joueurs d’échecs, du public et des médias, à cause de la série de gaffes, morales, organisationnelles et techniques que l’on sait. Seule initiative à enregistrer à son actif, le Tournoi International Feu Sekkat...

G comme Ghazi (Mustapha) : L’ancien responsable de l’information au sein de la fédération et actuel président du nouveau club Tétouan Smir, mérite la palme d’or de la volte face ! Sanctionné abusivement, en 2002, par le président Amazal, il réussit à soudoyer ce dernier, participa activement au tournoi Sekkat, s’imposa dans l’organisation du 35° championnat individuel malgré ses réticences premières. Mais surtout c’est son rôle au sein de la commission expéditive chargée de sanctionner Ali Sebbar qui fera date. Une victime devenue bourreau en quelque sorte !

H comme Hamdouchi : L’indiscutable numéro un marocain, le GM Hicham a, encore une fois, marqué cette année de son empreinte. Vainqueur au zonal de Taza, auteur d’une simultanée mémorable, record arabe, à Chefchaouen, participation honorable à la Coupe du Monde, en Russie , finaliste pour la deuxième fois consécutive au Grand Prix de Bordeaux face Fressinet ( après Karpov en 2004). Mais c’est surtout son absence fort regrettable du dernier championnat Individuel Arabe, qui a soulevé tant d’interrogations...Il faudrait chercher la cause coté Amazal !

I comme Ismael (Karim) : Ecarté injustement du zonal africain de Taza, le jeune espoir marocain aura beaucoup fait parler de lui, suscitant d’innombrables réactions de sympathie à travers ME. Il prouva sa valeur et son sérieux sur l’échiquier en s’imposant de très belle manière à la 4° Coupe de Chefchaouen, en présence des meilleurs joueurs nationaux, excepté Hicham...Il préféra par la suite clore une parenthèse ... bouda le 35° Championnat National Individuel et chercha à faire ses preuves, ailleurs, dans les compétitions européennes...

J comme Jelloul (Ben Dellal) : L’Arbitre International algérien et ami personnel de Monsieur Amazal s’est distingué par sa contribution « précieuse » à l’image du noble jeu au Maroc, en validant nombre de normes pour l’obtention du titre d’Arbitre international, dont celles avalisées au cours d’un championnat national ( 2002 à Casablanca) ou il’ na jamais mis les pieds, attestations enrichies par son élégante remarque écrite à main propre : « Bon comportement dans la salle du jeu » !

K comme Karyouch (Boujemaa) : Notre humble et sérieux échéphile mérite un grand K ; Il s’est dépensé corps et âme tout au long d’une trentaine année, écrivant, encadrant les jeunes, animant des stages, arbitrant diverses compétitions nationales pour se voir octroyé un « éphémère » titre d’Arbitre International en 1993, et assisté à la désignation effective par l’actuelle fédération de nombre de ses anciens disciples ...Il est grand temps de lui rendre dignité en 2006.

L comme Lameti (Mohamed) : Notre professeur et vice président de la FRME, a gardé un profil bas vis-à-vis de la crise fédéral actuelle ; Préférant tenir ses distances avec Monsieur Amazal, et se concentrer sur sa passion de jouer aux échecs. Il brisa le « silence des agneaux » observé par certains, en intervenant pertinemment sur le site Maroc-Echecs avec modération et éloquence...

M comme Maroc- Echecs : Ce site lancé en mars 2005, destiné aux joueurs marocains de tout bord, aura comblé un vide immense dans l’espace national. Couvrant l’actualité échiquéenne, encourageant les performances de nos joueurs, soulevant des débats passionnants, s’intéressant à l’histoire des échecs dans notre pays, organisant un tournoi hebdomadaire fort réussi en ligne, ce n’est pas par hasard qu’il fut salué par Notzai, parmi les sites échiquéens les plus performants de l’année 2005.

N comme Nabil (Doghri) : Le sympathique MF tunisien, aura été très déçu lors de ses trois derniers voyages effectués dans notre pays ; Une participation sans éclat au Trophée SM Mohamed VI (El Jadida août 2004) et un résultat très moyen (19° avec 5pts) au Trophée Feu Sekkat ; Mais c’est surtout à cause de sa norme de MI, arraché de lutte acharnée au zonal africain de Taza, et serait évaporée par la négligence de la FRME, qui a omis, pour des raisons obscures, d’envoyer les résultats officiels, à la FIDE.

O comme Onkoud (Abdelaziz) : L’ancien Champion du Maroc et « rédacteur en chef » de Maroc-Echecs, aura connu une année très fertile, à l’image des plaines de Doukkala ! Réalisant une quatrième norme de Maître International, gagnant une centaine de points Elo, rédigeant sur le site ME 282 articles en 10 mois, soit presque un article par jour ! Intervenant sur tous les sujets d’actualité, se passionnant pour les débats visant à améliorer les conditions du jeu au Maroc ; mais sans, pour autant, négliger ses activités d’encadrement des jeunes et son amour de la composition. Chapeau !

P comme « Pour qui sonne le glas » ? : Le titre du célèbre film interprété par Gary Cooper et Ingrid Bergman, basé sur le roman de Himmingway, résume bien la situation fédérale actuelle, à l’approche de l’Assemblée Générale. Devant la gravité de la falsification des dossiers d’arbitrage, révélée par Maroc -Echecs, chacun va essayer de jeter la responsabilité sur les autres. Alors pour qui le glas va sonner ? L’heure de vérité est imminente.

Q comme « Questions pour un Champion » : la fameuse émission de Julian Lepers, pourra constituer un modèle pour rédiger quelques questions à l’attention de notre président fédéral :

1- Qui a eu la diabolique idée de "confectionner" des normes pour les titres d’AI ?

2- Qui contacté les arbitres arabes pour cautionner les falsifications ?

3- qui a signé les PV fabriqués ?

4- qui a apposé le cachet de la FRME sur les PV ?

5 - Qui a envoyé le courrier à la FIDE ?

R comme Rrhioua (Tarik) : pardon d’abord pour une possible erreur dans l’écriture du nom de notre talentueux joueur et Webmaster du Site Maroc Echecs ! Même, s’il ne se manifeste que très rarement parmi les auteurs du site, sa contribution technique pour l’amélioration constante de cet espace échiquéen commun est fort perceptible. Tarik préfère se concentrer davantage sur ses études et ses tournois, ou il a réalisé de beaux résultas au cours de 2005.

S comme Sebbar (Ali) : à l’image d’Ali Baba dans « les mille et une nuits », Il aura été l’héro malgré lui de cette année 2005. Voulant quitter normalement le Raja Echecs pour rejoindre le club champion du Maroc, Ittihad Riadi de Casa, il eut un Niet catégorique de la part de son chef qui en même temps président de la FRME, ; harcelé par ce dernier, piégé en présence de certains témoins (non oculaires) privé de la participation au tournoi Feu Sekkat, et au 35° Championnat Individuel National, sanctionné arbitrairement par une commission expéditive et partiale, Ali fort de son droit, a fait appel devant qui de droit ; Espérons que la prochaine Assemblée générale lui rendra justice.

T comme Tissir(Mohamed) : Notre MI a confirmé tout au long de l’année 2005, sa place incontestable de numéro 2 marocain. Malgré une participation ratée au championnat arabe individuel, il remporta au Yemen le Grand Tournoi du Président face à une forte concurrence, et ajouta un troisième titre de Champion du Maroc à son palmarès de très belle manière. Il aura subi, lui aussi les foudres de M. Amazal, qui l’empêcha de prendre part au championnat individuel d’Afrique. Avec sa volonté et son sens de professionnalisme, il a toutes les capacités pour devenir le futur GM marocain.

U comme Uta Al Hamam (Chefchaouen) : Cette charmante et pittoresque place historique, a vécu la nuit de 28 juillet 2005, durant 5h 30 mn une simultanée mémorable de notre grand champion Hamdouchi, qui réalisa un vrai record national et arabe dans ce type spectaculaire de compétition, en affrontant 60 joueurs. L’assistance évaluée à plusieurs centaines de personnes, composée d’amateurs ou de simples et curieux touristes, contribua énormément à réchauffer l’atmosphère...

V comme Valeurs (sures) : Ils sont jeunes, parfois trop jeunes ; Il sont doués et ambitieux. Ils s’appèlent Ait-Hmidou, Nafri, Laghmari, Zerrouki, Elamri, Ait Latik, Bennani, Iraqui et autres. Ils ont tous prouvé leurs talents au cours de l’année 2005. On espère bien que laFRME, développe des structures adéquates pour encadrer et assister ces jeunes espoirs ; et que, surtout, les conditions d’hébergement et de restauration de Settat ne se reproduisent jamais !

W comme Watson : Il ne s’agit pas du biologiste américain (James) qui découvrit la structure de l’ADN , dont la prochaine AG aura peut être besoin d’utiliser ses procédés pour déterminer les falsificateurs... mais simplement du Docteur Watson, accompagnateur et disciple du célèbre détective Shorlock Holmes. « Elémentaire mon cher Watson » disait Holmes, Les indices découverts à travers le site de la FIDE n’auront point besoins d’analyses biologiques !

X comme X ! : Il n’aura pas plainte contre X, lors de cette future et cruciale Assemblée Générale ; Les falsificateurs sont maintenant connus de tout le monde ; Il y’aura par contre, comme toujours, des promesses, des machinations, des pressions et des justifications... A suivre.

Y comme Yougane (Jamila) : Seule Maître International Féminine (WIM) marocaine, elle n’aura pas, elle aussi, échappé à la fureur de notre président, en la privant de participer au championnat arabe féminin à Dubai, et aux championnats du monde jeunes à Belfort. Son appartenance au Club FUS Echecs, ou son refus d’intégrer le Raja (encore ?) serait derrière ses ennuis...

Z comme Zitane (Abdelhay) : Le sociétaire et membre de l’équipe Alouane Fannia, préférant travaillé souvent dans l’ombre, fut parmi les précurseurs des sites web réservés au noble jeu dans notre pays. Initiant et administrant le site d’Alouane Fannia de Chefchaouen depuis février 2004. Il réussissait à en faire une mine d’informations pour l’histoire de notre club. Ses contributions au site Maroc Echecs sont toujours enrichissantes et souvent pleines d’humour...

Manal El Messioui

Le 11/08/2022

Manal El Messioui . Maître National féminin depuis 1996.

  • Championne du Maroc en 1996.

Amina Oubaaqa

Le 10/08/2022

Amina Oubaaqa. Maître National féminin depuis 1995.  Lauréate de l'école supérieure d'administration de Rabat. Master en gouvernance locale. Chef de service des marchés publics à la commune de Bouznika. Et Chef de devision intérime de la division  des affaires juridiques et financières.

Amina oubaaqa

  • Championne du Maroc 1995.
  • Championne du Maroc des Minimettes en 1994.
  • Double Championne du Maroc Juniorette 1995 et 1996.
  • Médaille d'Argent au championnat Maghrebin moins de 12 ans (1991)
  • Médaille d'Argent au championnat Maghrebin moins de 20 ans (1995)
  • Médaille de Bronze aux Jeux Panarabes (Jordanie 1999).
  • Participation à l'Olympiade d'Istanbul en 2000.
  • Participation au championnat Arabe ( Jordanie 1993)
  • Participation au championnat Arabe moins de 16 ans  (Yemen 1996)
  • Participation au championnat Arabe  (Casablanca 2002).
  • Arbitre national.
  • Norme d'Arbitre FIDE.
  • Membre de l'équipe Nationale de 1993-2004.
  • Organisatrice de plusieurs tournois au profit des enfants.
  • Initiation aux échecs de plus 200 enfants.
  • Entraineur National  (Titre FIDE).

Pierre Beiso...Ce mousquetaire des échecs.

Le 10/08/2022

Pierre Beiso...Ce mousquetaire des échecs.

Hommage.

  • Par Mohamed Moubarak Rian
  • Maroc Echecs le  13 novembre 2015

Mmrian

La triste nouvelle relayée par notre ami Abdelhafid Elamri, m’a énormément touché. Je voudrais à travers ce modeste hommage présenter mes sincères condoléances à sa famille et ses proches et à tous les amis communs… On était tellement habitué à la présence de ce grand monsieur dans les diverses rencontres ou les manifestations échiquéennes de ces dix dernières années, qu’on a maintenant, du mal à croire qu’il était souffrant et appartenait, comme chacun, à la communauté des mortels.

On a perdu tout d’abord, un véritable passionné des échecs. Certes, il n’était pas un grand joueur aux résultats significatifs ; Mais il ressentait de la joie et du plaisir à disputer des centaines de parties, à analyser et apporter ses anecdotes et ses récits, fruits de très longues années d’amour du noble jeu, réparties entre la France (la Corse) son pays d’origine, et la Maroc (Casablanca) sa terre d’adoption.

Il s’agit surtout, d’un homme d’une immense culture. Ingénieur civil de formation et ancien (et récent) gérant de plusieurs sociétés de travaux ou de maçonnerie, voyageur permanent à travers d’innombrables pays, dans les quels sa curiosité naturelle l’a amené à s’investir dans l’histoire, l’architecture, la sociologie ou le patrimoine des contées où il résidait ou visitait. Narrateur expérimenté, il s’avait distiller ses fines remarques, souligner les contrastes et relever de subtiles comparaisons.

Pierre Beiso, se fera surtout connaître par son implication passionnée dans le champs échiquéen national. Notamment au faite de la « crise fédérale » et les déchirements qu’aura connu le noble jeu dans notre pays durant plus d’une décennie…pour des raisons, que je ne voudrais point réexposer dans ce court texte, en hommage à notre regretté défunt. Il se distingua par ses actions bénévoles, par l’appui financier et moral apporté à certains clubs dont ceux qui l’ont compté parmi ses adhérents.

Durant plus d’une dizaine d’années, Pierre Bieso aura parcouru le Royaume, tel un mousquetaire empruntant des milliers de kilomètres, à la recherche de joueurs d’échecs, amis et adversaires, profitant de ces instants magnifiques pour animer des discussions interminables sur l’avenir du noble jeu, sur les impasses actuelles, sans se soucier de ceux nombreux qui le conseillaient de ne pas s’impliquer davantage dans le labyrinthe des échecs marocains, dont il est fort difficile de s ’en sortir…indemne !

Ses contributions fulgurantes et sa participation toujours passionnée aux débats qui ont très longtemps animé le site Maroc Échecs témoignent de sa grande culture et d’un style aussi fulgurant que raffiné. D’aucuns lui ont reproché cette intrusion imprudente dans la scène échiquéenne nationale fort complexe, et souvent irrationnelle pour un "étranger"...Mais il a toujours défendu son droit à la parole, estimant qu’il est plus marocains que bien d’autres !

Son dernier combat aura été sa contribution à la création de cette « Union Culturelle Marocaine des Echecs » qui avait pour ambition de surmonter les blocages d’alors et redorer le blason du Roi des Jeux dans ce pays qu’il a tant aimé. Son absence fort remarquée du dernier Festival International d’Echecs de Chefchaouen (juillet 2015) où il affichait une régularité exemplaire, n’augurait rien de bon. Pierre devrait subir plusieurs opérations chirurgicales que son physique, très éprouvé, ne pourrait pas supporter. Il s’est éteint ce mercredi 11 novembre à l’âge de 62 ans...Que Dieu ait son âme.

Commentaire

 mardi 5 janvier 2016 à 11h55, par Larbi Houari

Salut Mon Pierre.

Je viens à peine d’apprendre cette brutale et triste nouvelle, preuve s’il en fallait de ton incroyable pudeur.

Je peine encore à y croire tu sais.

Comment pourrais-je ne pas te rendre l’hommage du compagnon d’une courte route ?

Comment pourrais-je oublier ces moments intenses de rêverie d’un monde meilleur ?

Comment pourrais-je ne pas te taquiner une petite dernière fois, en bon "aristocrate de la pensée" comme tu aimais tant à me charrier ?

Emmêlés à transformer de micro désaccords en problèmes fondamentaux, nous oublions si vite le peu de choses que nous sommes. Tu tenais sur une ficelle et tu n’as rien montré...

Pierre, que ton âme repose en paix, tu as été un homme bon ! Fondamentalement bon.

Excessif à souhait, impulsif aussi mais fidèle. Fidèle à une vision certainement trop haute pour des êtres qui n’en valaient, tu l’as su trop tard, pas la peine. Fidèle à ton amour d’étranger, à ton caractère conquérant et à tes rêves d’enfant.

Tu n’auras pas été incompris par tous, sois rassuré. Ceux qui ont reçu de toi le savent. Ne t’attends à aucune gratitude en revanche, tu les connais !

Bon sang.

Pierre je te dis à bientôt.

Nous sommes à Dieu et à lui nous retournons.

Salut vielle canaille.

 

Nawal Elamri

Le 09/08/2022

Nawal Elamri. Maître National depuis 1994. Elle a étudié et travaille en France en tant qu'ingénieure électronique chez Peugeot. Championne du Maroc féminin à l'âge de 13 ans (un Record).Nawal elamri

  • Championne du Maroc petite poussine (-8 ans) en 1988.
  • Quadruple Championne du Maroc pupillette (-12 ans) : 1990,1991,1992 et 1993.
  • Triple Championne du Maroc des Echecs Minimettes (1995,1996 et 1997).
  • Double Championne du Maroc des  Echecs (1994 et 1997).
  • Double Championne du Maroc Juniorette (1998 et 1999).
  • 2 fois 1ère ex-aequo au championnat Maghrebin (1990 et 1995).
  • 16ème au championnat du Monde -10 ans à Varsovie en 1991.
  • Nulle face à Karpoc au simultanée tenue à Casablanca en 1992.
  • 5ème au tournoi international à Bagneux en 1999.
  • 1ère Place au tournoi international de Faro en Portugal en 1999.

 

Mohamed Hossein Bahaoui, Portrait d’un Monument Discret...

Le 09/08/2022

Mohamed Hossein Bahaoui, Portrait d’un Monument Discret...

  • Par Mohamed Moubarak Ryan ,
  • Maroc Echecs le mercredi 29 mars 2006 & 19 Juillet 2007.


Mmrian

A soixante treize ans , Si Mohamed Hossein Soussi Bahaoui reste toujours le modèle de l’homme discret et serein, des qualités qui font très rares dans ces « temps modernes ». Chaque jour, selon un rythme qui semble inscrit dans ses gènes, on peut le côtoyer à sa place habituelle au Cercle l’Union ; Il est souvent entrain d’analyser une partie d’échecs tirée du périodique espagnol El Pais, ou tout simplement de contempler d’autres joueurs, intervenant parfois pour suggérer une suite gagnante, mais ne jouant que très rarement.

C’est dans ce "bastion" du jeu d’échecs au Nord du Maroc, lieu incontournable pour tous les amateurs d’échecs de Tétouan ou venus d’ailleurs, que le jeune adhérant Mohamed Hossein Soussi Bahaoui devait s’initier aux délices du noble jeu, vers la fin 1960 ou les débuts de 1961. Ce fut l’amorce d’une passion qui devait l’emporter très loin dans l’espace échiquéen marocain et qui reste, 45 ans après, toujours vivace.

Si Bahaoui va faire valoir rapidement ses talents de joueur positionnel et rationnel, et s’imposer surtout grâce à son sens de l’organisation et sa propension pour le travail minutieux et bien fait. Il se chargea aussitôt du Secrétariat Général de l’Association Marocaine des Echecs, (Al Haia Maghrebia)) ; Il fut parmi la délégation de Tétouan prenant part à la création de la Fédération Royale Marocaine des Echecs, (Fes 2&3 novembre 1963). Il assura le secrétariat administratif de cette jeune instance à deux reprises : la première lorsqu’elle élit siège à Tétouan, de 1965 à 1969 ; la deuxième de 1975 à 1981. Avec Feu Bakkali, il fera un couple efficace, concrétisant des idées qui étaient à de longueurs d’avance sur la réalité des échecs marocains à l’époque : Bakkali avec sa fougue, son expérience échiquéenne à haut niveau et son audace ; et Monsieur Bahaoui avec ses compétences administrative et technique, sa discrétion et sa réserve naturelles. C’est ainsi que le premier Championnat Individuel National verra le jour en juillet 1965 à Tétouan ; D’autres compétitions importantes vont lui succéder portant l’empreinte de si Bahaoui. Pourtant, celui-ci ne délaissait guère le jeu de compétition, car il a pris part à deux championnats individuels ( le 2° en 1968 et le 3° en 1968), avec des résultats moyens, participé aux olympiades de Lugano (Suisse 1968) et à la rencontre internationale Maroco-portugaise à Portimao à la même année.

Il continuait durant une bonne dizaine d’années à disputer au sein de son club les championnats et les compétitions nationales par équipes jusqu’à 1976, année oú il a pris part à la Contre Olympiade organisée par la Jamahiria de Libye. Il se consacrera, par la suite, presque exclusivement aux volets historique et technique du noble jeu, et s’adonnera à d’autres passions compatibles avec ses merveilleux dons de collectionneur. Il entamait dès ces débuts son projet monumental de mémoriser, cataloguer et rédiger l’histoire en marche de la FRME ; Son œuvre est devenue au fil des temps la seule référence crédible et valable pour note mémoire échiquéenne commune. Malheureusement, la première instance concernée n’a jamais voulu sérieusement éditer cet important ouvrage, objet pourtant une recommandation explicite d’une récente Assemblée Générale.

Mais Monsieur Bahaoui, malgré ses ressources financières limitées, celles d’un professeur qui vivait essentiellement de son salaire, jadis,d’enseignant en histoire géographie, et proviseur d’un lycée avant de prendre sa retraite , n’a pas attendu quelconque subvention pour publier , en 1972, son premier ouvrage intitulé : « Chadharat Mina Chatranje » (fragments du jeu d’échecs). Il fera date dans l’histoire de la littérature échiquéenne, nationale, puisqu’il est considéré comme le premier livre imprimé sur les échecs au Maroc. En 1981 Si Bahaoui, publia - cette fois sous l’égide de la Fédération- son pamphlet sur les « règlements du jeu d’échecs et les méthodes d’organisation de ses tournois » qui sera également le premier en son genre sur le plan arabe ! Il se distingue également en étant l’auteur d’un article fort intéressant dans la fameuse et (sérieuse)« Encyclopédie du Maroc » sur le « Mouvement échiquéen au Maroc, Hier et aujourd’hui » ( Voir Maâlamat Al Maghreb, Tome 16, 2002)

Ses écrits journalistiques, quoique occasionnels furent toujours précis et bien documentés ; Déjà en 1968 il publiait des chroniques d’échecs dans les journaux Al Alam et le quotidien ’officiel Al Anbaa. Actuellement il écrit régulièrement des articles concernant son autre passion, la botanique et les plantes médicinales, dans les pages du périodique régional TAMUDA. Il s’agit d’extraits d’un ouvrage relatif à cette discipline qui est encore manuscrit en attendant un futur éditeur !

Mais la passion qui semble prendre maintenant le dessus sur toutes les autres est la philatélie, dont Si Bahaoui dispose de collections inestimables concernant notamment le Maroc et l’Egypte, sans oublier, bien sûr, sa très belle collection de timbres d’échecs, que les participants à la 4° Coupe de Chefchaouen ont eu le plaisir d’apprécier. Outre ces activités savantes et raffinées, Ce personnage érudit reste un grand calligraphe, bien dans la lignée de sa famille connue pour ce don inné. Il a contribué à coté de son frère aîné feu Ahmed Bahaoui à calligraphier « Al Moshaf Al Hassani » parrainé par Feu Hassan II. Il publie de temps en temps quelques recueils des meilleures œuvres arabes dans Tamuda. IL a même entamé une expérience en sa qualité d’enseignant de la calligraphie au célèbre Institut National des Beaux Arts de Tétouan en 1997.

Toutes ces formidables facettes de la personnalité de Si Bahaoui sont méconnues de la plupart des échéphiles marocains, qui évoquent surtout l’image de l’Arbitre International intègre, rigoureux, compétent et courtois : Le Doyen ; celui qui a contribué à la formation de nombreux arbitres et cadres techniques nationaux à travers divers stages organisés par la FRME, et notamment le premier qui eut lieu en 1982 à Fes, le deuxième stage national en 1983 à Tétouan, et le troisième en 1990 à El Jadida ; Tous ceux qui ont participé dans les compétitions nationales organisées de 1965 à 1986 ne peuvent dissimuler la sérénité et la quiétude qui découlent de la présence de Si Bahaoui au sein de tout staff technique. Notre premier Arbitre International Marocain ( titre discerné par le FIDE en 1981) reste le modèle par excellence de tous les arbitres qui méritent et respectent les charges qu’ils assument.

Quant aux autres activités parallèles : conférences, expositions, tables rondes, qui touchent tous ses domaines de prédilection : Echecs, Calligraphie, Philatélie, botanique et plantes médicinales, il serait difficile d’énumérer toutes ses participations à Tétouan comme à travers les diverses villes du Royaume.

Si Med Bahaoui demeure toujours Président Honoraire de l’Association Marocaine des Echecs titre symbolique qu’il porte depuis 1974 ;.Il a reçu plusieurs distinctions dont celui de l’Association des Amis de la Presse Sportive en 2001.La FRME lui a rendu hommage à deux reprises : en 1988, à Fes, à l’occasion du 25° anniversaire de sa création, oú si Bahaoui en sa qualité de SG de l’Association la Colombe Blanche de la philatélie fut derrière l’oblitération d’un timbre postal commémorant l’événement ; et en 2002 à Tétouan à l’occasion du 1° Festival National des Echecs de l’Enfant.

De tels hommages sont louables mais à caractère symbolique ; La meilleure façon de pérenniser l’œuvre de Si Bahaoui est d’éditer le plus rapidement possible son ouvrage monumental sur l’Histoire des Echecs au Maroc

Sofia Ben Souda

Le 08/08/2022

Sofia BEN SOUDA, Maître national féminin aux Echecs depuis 1992, est née le 08/08/1978 à Casablanca/Maroc.

Elle est de nationalité Marocaine & Française, et diplômée en l'an 2000 de l'ENSIAS (Ecole Nationale Supérieure d'Informatique et d'Analyse des Systèmes) Rabat/Maroc, entant qu'ingénieur d'état en NTIC (Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication).

Ses centres d'intérêt sont bien évidemment le Jeu d'échecs ainsi que le Ping-Pong, le Chant, le Basket-ball, et aussi la Lecture, la Couture et la Robotique.

Sofia

L'amour que Sofia a pour le partage et l'entre-aide, l'a toujours poussé à être un membre actif dans plusieurs activités de volontariat :

  • En 1998 : Lead de l'équipe organisatrice du 1er tournoi d'échecs entre écoles d'ingénieurs marocaines
  • En 1999 : Membre de l'équipe organisatrice du FORUM de l'ENSIAS
  • De 2003 à 2005 : Membre de l'équipe d'aide aux devoirs (Mathématique, Physique, Chimie, Langues) à l'association Rosny-Sous-Bois/France •
  • De 2014 à 2016 : Coache du jeu d'échecs auprès des élèves de l'école primaire AL MADINA Site Ghandi/Casablanca, dans le cadre de l'association des parents/professeurs
  • En 2019 : Arbitre à la compétition nationale du jeu de robot WRO (World Robotic Olympiad)  
  • De 2020 à 2022 : Arbitre principal aux compétitions régionales & nationale du jeu de robot FLL Challenge (First Lego League Challenge)
  • En 2023 : Juge aux compétitions régionales & nationale du jeu de robot FLL Challenge (First Lego League Challenge)

 

Prix & Distinctions :

  • En 1991 : Championne du Maroc des Echecs Minimettes (- 14 ans) - Club la tour blanche/Bouznika/Maroc
  • En 1992 : Championne du Maroc des Echecs Minimettes (- 14 ans) - Club la tour blanche/Bouznika/Maroc
  • En 1992 : Championne du Maroc des Echecs Femminine - Club la tour blanche/Bouznika/Maroc
  • En 2021 : Volontaire de l'année à la FIRST LEGO League (Catégorie : CHALLENGE) - Organisme international qui inspire les jeunes par l'apprentissage pratique des STEM (Science, Technology, Engineering, Mathematics).