Maroc Echecs 2008
L’au revoir de Hicham
Le 17/03/2024
EDITO #6 (Novembre 2008) : L’au revoir de Hicham
Maroc Echecs 23 novembre 2008.
Nous vous présentons ce mois-ci un éditorial spécial, sous forme d’une interview avec notre fierté nationale, le meilleur joueur arabe et africain de tous les temps, le GMI Hicham Hamdouchi.
Hicham nous livre ses sentiments et ses projets, en toute clarté. Hicham nous apprend en toute lucidité qu’il a décidé de tourner la page et se consacrer pleinement à son avenir professionnel, sans devoir continuer à dépendre du bon vouloir d’un président de fédération, d’un fonctionnaire quelconque.Hicham nous explique comment sa patience a atteint ses limites et nous précise l’importance de l’enjeu que signifie pour lui d’être à chaque fois tributaire d’une décision de dernière minute, un fonctionnement tout à fait incompatible avec le mode de vie du joueur professionnel qu’il est.
MM : Bonjour Hicham. Tout d’abord, un grand merci d’avoir accepté de me consacrer quelques minutes de ton précieux temps afin de faire part aux lecteurs de Maroc Echecs de tes impressions par rapport à la situation actuelle des échecs marocains et tes projets d’avenir.
HH : C’est moi qui te remercie cher Mourad. Je suis moi-même un fidèle lecteur de Maroc Echecs et apprécie le grand travail journalistique que vous effectuez pour les échecs marocains.
MM : Hicham, nous sommes tous déçus de l’absence du Maroc à Dresde. Pourtant, nous y avons cru après l’AG historique du 2 novembre. Etait-ce un mirage ? Nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge à ce qu’il paraît, mais est-ce vraiment la faute au Ministère ?
HH : Je pense qu’il est réducteur de rendre responsable un simple fonctionnaire du ministère, de la non-participation du Maroc aux Olympiades. Pour moi, ce n’est qu’un symptôme de plus qui traduit encore une fois la maladie qui ronge notre fédération depuis quelques années déjà. Nous avons tous cru entrevoir le bout du tunnel après l’AG du 2 novembre mais ce n’était malheureusement qu’une illusion et une utopie. Nos problèmes ne disparaîtront pas sur un simple coup de baguette magique et c’est de l’intérieur qu’il faut soigner le mal.
MM : Pouvons-nous encore espérer ? Avons-nous les moyens pour redorer le blason des échecs marocains ? Que peut-on bien faire pour y arriver ? En ces temps de réforme, tout le monde y va de sa petite théorie, mais nous aurions aimé avoir l’avis du joueur professionnel que tu es.
HH : Nous avons des compétences à tous les niveaux sauf, à mon avis, en ce qui concerne les dirigeants de notre fédération. Nous avons une équipe fort compétitive, il suffit de voir notre équipe supposée jouer à Dresde pour s’en rendre compte. Nous avons des jeunes joueurs talentueux : je pense à Mokhlis Adnani, Ali Sebbar, Rachid Hifad et tant d’autres.... Nous disposons d’organisateurs d’une grande compétence : je pense à la qualité des tournois organisés à Chefchaouen, Rabat ou Tanger pour ne citer que ceux-là. Enfin, nous pouvons être fiers des personnes qui font du grand travail journalistique, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du Maroc. Il n’y a qu’à lire les nombreuses interventions et les divers articles sur ME pour s’en rendre compte. Malheureusement, toutes ces énergies sont éparpillées et ce qu’il nous manque cruellement, ce sont des dirigeants capables de rassembler et de fédérer toutes ces bonnes volontés. Des dirigeants capables de ramener des sponsors privés à notre fédération. Enfin, des dirigeants capables de défendre avec force et fermeté notre cause devant les pouvoirs publics.
MM : Il faut reconnaître que les échecs n’ont jamais vraiment bénéficié d’un vrai soutien de la part des pouvoirs publics. Pas plus que de nombreux autres sports tout aussi marginalisés d’ailleurs. Je me souviens d’un coup de gueule d’un journaliste dans un journal national vers la fin des années 80 qui lançait l’appel désespéré : « Hicham, Ô ministère des Sports ! ». Depuis, nous n’avons pas arrêté de « crier ». Des exemples de lettres ouvertes, de communiqués et autres interpellations en tout genre ont souvent défrayé la chronique sans qu’on bouge le moindre doigt. Faut-il plus de résultats ou bien devons-nous être plus agressifs au niveau journalistique ?
HH : Ce ne sont pas les résultats qui manquent. Les filles El Amri ont réalisé de grandes performances au niveau arabe et africain. Le jeune Aithmidou et bien d’autres regorgent de talent. Tissir a été médaillé d’or aux Olympiades de Calvia. Moi-même, je suis médaillé aux dernières Olympiades de Turin. Voilà presque 20 ans que je suis numéro 1 sur la liste Fide au niveau arabe et africain. J’ai joué une finale mémorable au Grand Prix de Bordeaux en 2005 contre Karpov. Tout ceci a été passé sous silence au niveau de notre presse. Alors, faut-il blâmer les instances publiques pour ne pas avoir récompensé tous ces champions ? C’est possible, mais il faut alors aussi blâmer nos dirigeants pour ne pas avoir su tirer profit de tous ces résultats.
MM : Cela fait longtemps que nous attendons, que les joueurs professionnels attendent. N’avez-vous pas fait trop souvent les frais de cette gestion hasardeuse des échecs nationaux et du manque de professionnalisme de nos dirigeants ? Le fait de ne pas disposer d’Elo régulièrement ne t’affecte t-il pas ? Ne pas jouer à Dresde et se retrouver subitement en chômage technique involontaire, ne t’a t-il pas perturbé ?
HH : Voilà deux ans que j’ai la possibilité de jouer sur la liste française. Deux ans aussi que nous, joueurs classés marocains, n’avons plus de classement Elo. Deux ans que je n’ai plus, à l’instar d’autres joueurs comme les MI Tissir et Onkoud, la possibilité de représenter le Maroc, ni dans les championnats arabes ni dans les championnats d’Afrique et du monde. L’élite des joueurs marocains avait lancé plusieurs appels pour dénoncer les irrégularités et les abus de pouvoir constatés au niveau de la FRME. Nous l’avons crié sur tous les toits, nous avons fait des communiqués dans les journaux, sur la toile. Encore une fois, nos appels sont passés presque inaperçus. J’ai l’impression que les échecs au Maroc sont un "laisser pour compte" de tous les autres sports. Comme si notre haute instance sportive avait déjà décidé de ne pas s’en occuper.
Ces Olympiades représentaient pour moi une dernière chance. Ce qu’il faut comprendre, c’est que pour nous tous, et je parle au nom des joueurs de l’équipe marocaine, il a fallu réserver les dates des Olympiades. Certains ont dû décliner des cours, d’autres ont dû refuser des tournois et même acheter à l’avance les billets d’avions pour Dresde (je pense à notre MI Ismael Karim) pour apprendre, la veille, que le voyage était annulé ! Sans parler de l’illusion que nous avions tous (garçons et filles) de pouvoir représenter notre pays avec la meilleure équipe possible à la plus grande manifestation mondiale échiquéenne.
Nous, les joueurs d’échecs, avons besoin de motivation pour aller de l’avant.Les assises nationales de Skhirat du 24 octobre dernier et les signes prometteurs de l’après 2 novembre annoncent un changement certain dans la gestion du sport en général et des échecs en particulier. Nous sommes certainement sur la bonne voie, mais le chemin est encore long et parsemé d’embûches.
MM : J’ai exprimé dernièrement une crainte par rapport au fait que nos joueurs professionnels risquent de partir vers d’autres cieux et jouer sous d’autres couleurs. Vous l’avez à tour de rôle souvent insinué sans jamais vraiment oser faire le pas. Comme il n’ y a jamais de fumée sans feu, j’aimerais que tu nous confirmes ou infirmes cela. Nous quitteras-tu un jour pour jouer sous la bannière tricolore ?
HH : La France est mon pays adoptif. C’est ici que j’ai vécu mes meilleurs moments échiquéens avec les Grands Prix du Cap d’Agde ou de Bordeaux. C’est ici aussi qu’on m’a offert une rémunération pour le travail échiquéen que j’effectue.
J’ai donc pris la décision de changer de liste dès janvier 2009. Cela me permettra de viser de nouveaux challenges, d’avoir de nouveaux horizons et surtout de pouvoir faire pleinement ce que je suis vraiment : joueur d’échecs.
Je n’ai (plus) ni la patience ni la force de me soucier si tel ou tel jour je vais avoir un Elo, si je vais être remboursé tel billet d’avion ou si je vais participer à un tournoi tout court !
C’est une chance qui se présente à moi et j’estime que le moment est arrivé de la saisir. Je dis bien que c’est une chance car je pense à tous nos talents qui n’ont pas la possibilité de s’adonner complètement à leur passion. Je pense spécialement à notre ami Ali Sebbar qui a même été privé de jouer dans son propre pays !
Mais il ne faut pas désespérer et baisser les bras pour autant. Nos problèmes ne datent pas d’hier et je me souviens, il y a 16 ans, que j’ai été privé de participer au championnat du monde junior pour un non-paiement des joueurs classés marocains. C’était, à l’époque, une grande frustration pour moi car je pensais avoir de réelles chances de décrocher un podium. Depuis, j’ai fait pas mal de chemin et je leur (tous nos jeunes espoirs) souhaite de faire de même, à l’instar de nos amis égyptiens qui, avec des moyens comparables aux nôtres, sont parvenus à produire un champion du monde et bien au delà, permettre à leurs jeunes espoirs de se consacrer à leur passion.
MM : Alea jacta est. Nous voilà fixés pour de bon. Je respecte ta décision cher Hicham et je suis sûr que nos lecteurs la comprendront, même s’ils ne l’accueilleront pas tous de gaieté de coeur. Je te souhaite bon vent cher ami et beaucoup de succès dans cette nouvelle phase de ta carrière. Sache que ton pays d’origine restera toujours fier de toi et que nous t’applaudirons et suivrons tes exploits quelle que soit la couleur du drapeau pour lequel tu joueras. Car pour nous, tu resteras le héros national qui fait vibrer nos cœurs à chaque exploit.
Un dernier mot ?
HH : Merci à Maroc Echecs de m’avoir permis d’expliquer mes motivations. Je vous félicite à mon tour pour votre dévouement. Vous avez réussi, grâce à la magie d’Internet et malgré le fait que la plupart d’entre vous vit à l’étranger, à rassembler la famille échiquéenne marocaine au pays. Peu importe finalement dans quel pays on vit, ce qui compte ce sont les hommes et le combat qu’ils mènent.
الشطرنـج المغربي في مفترق الطــرق
Le 17/03/2024
الإبرة والهشيـم
الشطرنـج المغربي في مفترق الطــرق
Maroc Echecs 01 décembre 2008
كل ابن أنثى وإن طالت سلامته *** يومــا على آلــة حدبـاء محمــول
كعب بن زهير
وتستمر الحياة... ليس من السهل نسيان أخ عزيز، انتقل إلى بارئه في ريعان شبابه، وأجمع كل الشطرنجيين الذين عرفوه على الإشادة بشمائله وسمو أخلاقه. لقد خلف وراءه الذكر الحسن، وهو ما يتبقى للإنسان في هذه الدار الفانية. تغمد الله الفقيد العزيز طارق الرغيوة برحمته الواسعة، وبوأه مقعد صدق مع الصادقين الذين اصطفاهم إلى جواره، وألهم أهله وذويه الصبر الجميل، وإنا لله وإنا إليه راجعون.
• وليس هذا المقال المتواضع من وحي الحدث الأليم والمصاب الجلل. وإن كانت الوفاة المفاجأة للعزيز طارق جاءت لتفضح ضعفنا، وتنبهنا إلى عيوبنا، وتعيدنا إلى حيث نحن، كبشر متواضعين عاجزين أمام سطوة الموت، حائرين إزاء قدر الله وقضائه. فقد انبثقت فكرة المقال من ثنايا الحوار الهام الذي أجراه الأخ مراد المتيوي مع الأستاذ الدولي الكبير هشام الحمدوشي منذ بضعة أيام، ونشره على صفحات الموقع.
• وبغض النظر عن الإحساس الطافح بالمرارة الذي ينبعث من أجوبة هشام الدقيقة، وتأثره الشديد من نكران الجميل الذي أسداه لبلده، على مدى عشرين سنة من التألق الرياضي على المستوى العربي والإفريقي والدولي، الأمر الذي يبرر قراره المؤسف بالانتقال مستقبلا إلى لائحة التصنيف الفرنسية والتباري تحت الراية الثلاثية الألوان... فقد أبان بطلنا القومي عن حس نقدي وقاد، يتجاوز انشغالاته المشروعة كلاعب محترف يتعين عليه تدبير مستقبله الرياضي، إلى تقديم تشخيص عقلاني ينم عن إدراكه لمكامن الخلل التي تعوق تطور الشطرنج المغربي.
• وأولى مظاهر الخلل التي تشكو منها الرياضة الذهنية ببلادنا ـ حسب هشام ـ تتجلى في ضعف التسيير الجامعي، رغم الطاقات الهائلة التي تتوفر عليها، والمواهب الشطرنجية التي تزخر بها؛ وتشتت الكفاءات الوطنية وتنافرها، بحيث ينعدم جهاز كفء وفعال يعرف كيف يصهرها في بوتقة واحدة، ويستخرج منها منتوجا يتميز بالقوة والإتقان، يفرض نفسه على القطاع المكلف بالرياضة، ويمارس جاذبيته على عالم الاحتضان والاستشهار . وأضيف أن المشهد الشطرنجي المغربي يتسم أيضا بعدم الاستمرارية؛ فليس هناك تراكم ملموس للتجارب في مجال التسيير الشطرنجي الوطني، حيث يضطر كل جهاز جديد إلى الانطلاق من نقطة الصفر، والادعاء ـ جهلا أم كذبا ـ بأن البداية الحقيقية للحركة الشطرنجية ستتم مع الرئيس الجديد. وفي نفس السياق، تضطر الأطر التي ساهمت ـ حسب إمكانياتها ـ في التدبير الشطرنجي السالف إلى الانزواء بعيدا، لتفسح المجال لعناصر ذات دراية متواضعة وتجربة تقنية محدودة. ولا يحسن أن أقدم ـ في هذا المقام ـ أسماء معينة، لأنني لا أتحدث عن حالات شخصية.
• وثاني مواطن الضعف في المشهد الشطرنجي الوطني، تعود إلى مكانة الرياضة النبيلة بين سائر الرياضات المغربية. فالقطاع الوصي يمارس وصايته الإدارية على أربعة وأربعين جامعة رياضية وطنية. وباستثناء كرة القدم وألعاب القوى، ورياضة كرة المضرب بحسب الظروف والنتائج، لاتلقى باقي الرياضات اهتماما لائقا ولا صدى واسعا في وسائل الإعلام، ولا تحظى بالشعبية الكافية لاستدراج دعم المؤسسات المالية والاقتصادية الهامة. وهناك واقع استثنائي يتعلق ببعض الرياضات الموسومة بالنخبوية مثل الغولف والفروسية التي تفرض حضورا تلفزيا طاغيا، وتجلب مستشهرين بارزين نظرا لطبيعة الشخصيات النافذة التي تتولى شؤونها... ومن الصعوبة بمكان ـ كما أشار إلى ذلك مرارا الأخ عبد الحفيظ العمري ـ أن يخط الشطرنج الوطني طريقه الصحيح، في بيئة غير شفافة، دون أن يستعين برجال نافذين، وإدارة ديناميكية قادرة على استجلاب الموارد المالية الضرورية، ومواكبة الإنجازات الفردية والجماعية التي يحققها الأبطال والبراعم المغربية الناشئة. وأعتقد أن الشطرنج يتمتع ـ رغم كل شيء ـ بصورة إيجابية لدى وسائل الإعلام والجمهور العريض على السواء، كرياضة راقية "صعبة"، تمارسها النخب الواعية بالخصوص، وهي مفاهيم غير دقيقة وربما غير واقعية، لكن يمكن توظيفها بشكل إيجابي، لكي يرسخ الشطرنج موقعه في الساحة الرياضية الوطنية.
• أما ثالث مكامن القصور في الواقع الشطرنجي المغربي، فتعود ـ في رأيي المتواضع ـ إلى الضعف البنيوي للأندية الوطنية. فحيث إن خلق ناد شطرنجي لا يتطلب إمكانات مادية أو بشرية هامة، فقد انتشرت العديد من الجمعيات على امتداد التراب الوطني، دون أن تتوفر على المواصفات الدنيا المطلوبة لتسيير ناد رياضي؛ بل والأدهى من ذلك فقد تناسل بعضها لأهداف انتخابية بحتة؛ قد يكون من إيجابيات هذا النمو الكمي انتشار لعبة الشطرنج أفقيا، واكتساب لاعبات ولاعبين شباب يعدون الآن بالآلاف ( ولو بدون بطاقات جامعية)، لكن كل ذلك كان على حساب الكيف، وحسن التأطير ودقة التنظيم. ويظل الداء الذي يحتاج إلى معالجة جذرية، عجز الأغلبية الساحقة للأندية المغربية، عن التأقلم مع صفتها المطلوبة كأندية رياضية بكل معنى الكلمة، والتكيف مع مرحلة انتقالية عاشتها في ظروف غير صحية، وفرضت عليها التخلي عن نمطها السائد كجمعيات ثقافية أو ترفيهية.
• ويتعين علينا لعلاج مظاهر الخلل الرئيسية التي تطرقت إليها باختصار، أن نتوفر ـ قبل كل شيء ـ على قاطرة حديثة جيدة قادرة على تحريك القطار الشطرنجي الوطني والسير به ـ تدريجيا ـ إلى محطات متوالية، دون أن تتعطل في وسط الطريق، فتحتاج ـ في كل مرة ـ إلى آليات للإنقاذ... إن الشطرنج المغربي يوجد الآن فعلا في مفترق الطرق. فبعد تجاوز الفترة الأمزالية الحرجة، وتعديل المسار الجنوني الذي انحرفت إليه الجامعة الملكية المغربية للشطرنج، من خلال الجمع العام "العادي" ليوم ثاني نوفمبر 2008 ، صار من الضروري الشروع في إعادة بناء هذه الهيئة التي تلم شمل الأندية الشطرنجية المغربية على قواعد قانونية وتنظيمية سليمة، انطلاقا من اعتماد نظام أساسي ديمقراطي، والاتفاق على فترة انتقالية لا تتعدى سنة واحدة، إن اقتضى الحال، وانتهاء بانتخاب رئيس كفء وطاقم جامعي منسجم يتوفر على الشروط الدنيا لتدبير جامعة رياضية طموحة. وفي هذا الصدد أرى أن التريث في الاختيار واتخاذ القرار، سيجنب الجامعة مزيدا من المزالق قد تودي بها إلى هوة سحيقة ما لها من قرار...
L' élite
Le 05/03/2024
- Maroc Echecs , 13 Mars 2008
- Par Ismael Karim
L'élite avec les contributions des forumiers de Maroc Echecs
Débat animé par Boujemâ Kariouch , Pierre Beiso et Abdelaziz Onkoud.
Bonjour à Tous !
Les compétitions m’ont un peu écarté de la vie du Site ce qui ne m’a pas empêché de suivre avec une grande attention les différents débats d’idées qui sont la preuve qu’un vent de renouveau souffle sur notre Sport.
Cet article est dans la lignée de ceux proposés par Ali Sebbar, Pierre Beiso et des différents articles de l’infatigable Boujemaa Kariouch.
Les Echecs Marocains et je dirais même plus Africains ont un grand problème qui avant tout est Social.
Nos joueurs pour la plupart ne sont pas issus de familles aisées et ne peuvent donc prétendre à Vivre décemment des Echecs au Maroc.
Les seules moyens de gagner sa vie aux Echecs sont les tournois, les matchs par équipes, donner des cours ou avoir un sponsor ( généralement celui-ci est temporaire ).
Les Tournois :
Pour avoir des invitations à l’étranger il faut être un joueurs titré (Maître International ou Grand maître International) pour pouvoir prétendre à des conditions (Logements, Argent de Poche, ect ....). Dans la majorité des cas, nos joueurs ne peuvent y prétendre.
Pour voyager, la majorité de nos joueurs doivent effectuer un emprunt ou alors puiser dans leurs économies.
La plupart des Tournois visés par nos joueurs sont des tournois à moins de 2300 Elo (Benidorm, Gibraltar, etc...) qui pourront leurs rembourser le tournoi, mais l’aspect financier prime donc sur l’aspect échiquéen et donc la progression.
En sachant qu’un tournoi à l’étranger revient à peu près à 500 euros minimum, transport compris. Cette somme représente près de deux mois de Salaire au Maroc. Les Tournois à l’étranger sont donc eux aussi difficiles d’accès.
Même un joueur qui économise durement et qui dispose de toutes les invitations nécessaires à un fort pourcentage de chance de se voir refuser un visa !
Comment faire pour remédier à ce problème ?
Les matchs par équipes :
Mis à part quelques clubs les joueurs marocains ne sont payés que par des promesses. Pour ce qui est de trouver un club à l’étranger il faut être titré.
Donner des cours :
C’est un secteur qui n’est pas encore bien développé. L’AMADEUS y travaille mais où sont les instances fédérales ?
L’élite des Echecs Marocains est en manque crucial de compétition, d’entrainement et donc de motivation.
Lors des Olympiades de Turin en 2006 Mr Semlali (actuel président par intérim de la FRME ) m’avais parlé d’un projet qui visait à aider des joueurs de l’élite Marocaine dans les démarches administratives pour l’obtention d’un visa, les participations à des tournois à l’étranger et des stages d’entraînement.
Les paroles doivent être remplacées par des Actes.
Quel avenir y a t-il pour notre Elite et nos jeunes Champions et Championnes ?
Une de mes propositions serait la création d’un pôle élite pour les deux équipes nationales Masculine et Féminine ainsi que la création d’un pôle espoirs.
Il faut un financement à ces pôles je propose donc de créer des dossiers de sponsoring (qui peuvent être individuels ou collectifs ) pour les différents pôles et demander des subventions d’Etats qui je pense sont déjà existantes mais qui sont mal utilisées.
Je termine cet article par cette citation de Joubert. J :
" Le but de la discussion ne doit pas être la victoire, mais l’amélioration. "
Je tiens à remercier M. Boujemaa Kariouch pour tout son travail et sa passion pour les Echecs, encore une fois Chapeau !
Karim Ismail
L'élite avec les contributions des forumiers de Maroc Echecs
Feu Hadj Bousselham Mansouri
Le 19/08/2022
C’était il y a…14 ans
FEU HADJ BOUSSELHAM MANSOURI
C’était l’hommage des 27 et 28/11/1993. Au fondateur des Echecs Slaouis
Maroc Echecs. Publié le dimanche 21 septembre 2008.
Par Boujemâ Kariouch
A LA MEMOIRE D’UN GRAND HOMME DE NOTRE HISTOIRE (1907-1993)
En mettant ma main sur mon visage, me revient à l’esprit une chanson du sulfureux Michel Polnareff « On ira tous au paradis » qui a fait bien jaser des âmes sensibles en son temps. Mais au-delà de cette chanson, je me dis que cet homme objet de mon article du 27/12/1993 et du présent « C’était il y a... » mérite plus que tout de sortir de l’oubli, ne fut ce que le temps d’une lecture d’un article. Du paradis où Hadj Bousselham nous observe, sûrement, de temps en temps il doit se dire « Qu’ils sont bien ingrats, pas une petite pensée pour notre âme depuis 1993 ! »
Et bien non Si L’Hadj ! Vous êtes toujours dans nos esprits, en particulier et immanquablement à Salé. Vous avez percé des rêves de plusieurs générations. En dépit de nos soucis quotidiens, nos rares joies et tout ce qui caractérise la souffrance de la vie en 2008, vous avez tout de même, avec bien d’autres personnes inoubliables qui ont marqué en particulier notre sport comme vous l’avez si bien fait, une grande place dans nos cœurs. Nous ne le montrons peut-être pas sur le terrain, mais cet article vous le montrera car bien de vos anciens amis, compagnons et peut-être de la famille ainsi que ceux qui vous ont connu ne manqueront pas de vous évoquer, ici, chacun selon l’expérience et le privilège qu’ils ont eus avec vous.
Pour que les générations présentes connaissent LES GRANDS HOMMES de leur histoire échiquéenne nationale,
En ce saint mois de Ramadan nous prions Dieu de vous avoir en Sa sainte Miséricorde. Paix à votre âme !
Al Bayane du 27/12/1993 « Spécial Echecs », page 11, par Boujemâ Kariouch
1er Championnat Open de semi-rapide de Salé COUPE A LA MEMOIRE DE FEU HADJ BOUSSELHAM MANSOURI
L’initiative de l’A. S. Salé d’organiser le 1er Championnat Open de Salé de parties semi-rapides (30 minutes pour chaque joueur), les 27 et 28 novembre 1993, en hommage à la mémoire du fondateur des Echecs Slaouis, Feu Hadj Bousselham MANSOURI, mérite plus d’un éloge dans une époque où l’on oublie facilement nos sportifs émérites.
Pour ce qui est du 1er championnat Open de Salé, que nous souhaitons annuel pour la circonstance, pas moins de 58 compétiteurs de différentes villes du royaume, participaient dans les catégories seniors et jeunes.
Au terme de 9 rondes, la victoire est revenue à Samir BENTEFRIT du Club Ibn Battouta de Rabat (7.5 pts) suivi de Lotfi ATOUBI de l’A. S. Salé (7.5 pts), Abdelaziz MOUNHIB du Cavalier d’Or de Casablanca (7 pts), Abdelouahed HOUARI de l’Atlas de Mohammedia (6.5 pts), Abdessadak MAALA du Cavalier d’Or de Casablanca (6.5 pts)…
Dans les autres catégories des jeunes, les vainqueurs sont : junior garçon : Mokhliss ADNANI (A. S. Taza), junior dame : Nawal El AMRI (A. S. Salé). Cadet : Rabie DAOUD (Chourouk Tanger), cadette : Sanae El AMRI (A. S. Salé).
Il est certain que cet hommage au niveau de l’A.S.Salé, honore un homme respectable et un dirigeant apprécié pour ses qualités humaines qui a consacré toute sa vie au service des intérêts vitaux de la patrie, participant activement à la promotion du sport par le canal d’associations sportives et en s’investissant pleinement dans ce domaine par différentes actions concrètes.
Né le 15 octobre 1907 à Salé, Feu Hadj Bousselham Mansouri a entamé ses études primaires et secondaires dans la ville des corsaires, avant de travailler dans la menuiserie.
Dans les années vingt, il s’engage dans le mouvement national pour l’indépendance du Maroc et s’érige au côté de la résistance, contre le Dahir Berbère imposé par le protectorat français, sa demeure devint le lieu secret des rendez-vous des membres de la résistance marocaine.
C’est à cette époque que Feu Hadj Bousselham fut l’un des fondateurs de la première équipe de football à salé. Juste après l’indépendance, et délaissant tout autre occupation, il s’adonne tout entier au jeu d’échecs en jouant, en tant que professionnel parmi les clubs d’échecs européens de l’époque.
Durant cette époque créa le premier Club d’Echecs de Salé : le club des Amateurs. Son amour pour notre sport, le mena à créer, également, le cercle d’Echecs de Rabat, semant ainsi les graines qui donnèrent aujourd’hui de Rabat-Salé : Dr. Nejjar, Abdelfatah Bouabid, Abbou Mohammed, etc.
Ne restant pas là, Feu Hadj Bousselham contribua, bien évidement, à la création de la Fédération marocaine des Echecs.
Pourtant le public sportif marocain avide d’information, ne savait pas que cette « référence humaine » pratiquait toujours notre sport à l’âge de 65 ans !
Avec des résultats exceptionnels pour son âge.
Tel fut le parcours prestigieux de cet homme qui a consacré sa vie au domaine enchanté des 64 cases. Son influence et son rayonnement ont joué un rôle de tout premier plan dans le développement de la pratique des échecs à Salé en particulier et au Maroc en général. Oui vraiment c’était un professionnel.
C’est pourquoi, au risque de nous répéter, l’initiative de l’Association Sportive de Salé mérite tant d’éloge.
Pour illustrer le style solide et tenace de Feu Hadj Bousselham, son fils Otman a choisi une partie intéressante. Qu’il en soit remercié.
Une belle partie d’attaque ! Bien dans le style de Feu Hadj Bousselham lui qui n’avait pas arrêté « d’attaquer » le protectorat en son temps. Il le montre bien dans cette partie ou il « attaque » l’adversaire » et ne le ménage pas !
FEU HADJ BOUSSELHAM MANSOURI
22 septembre 2008 , par Mansouri Otmane
Au nom de la famille, et tous les passionnés d’echecs , je vous remercie , je me souvien de cet article , le matche joué en 1971 , alors que mon pére était agé de 65 ans environ , et les connaisseurs peuvent constater que notre pere gardait ses capacités , et il était capable aussi de s’adapter avec les generations , car nous étions au club de differents ages ( 20 ans - 30 ans - 40 - 50- 60 ans et plus . je prie Dieu en ce mois de ramadan pour ses joueurs talentieux qui ont marqué leurs époque par leurs bonne conduite , et leurs savoir faire , ils meritent tous qu’on se souvien d’eux : S Ahmed el Bahloul, Ahmed Jaaidi , Omar lahrache, abderrahim el fassi , abbou marrakechi etc ... et aussi Mokhtar el Kadiri , Bennis bakkali , benaboud , soussi belarbi de casablanca etc ... je propose que tous qui les connaissent participent à memoriser ce qu’ils ont comme souvenirs et photos . merci cher monsieur ,et veuillez excuser mon français Otmane Mansouri
FEU HADJ BOUSSELHAM MANSOURI
22 septembre 2008 , par Boujemâ Kariouch
Quel bonheur de vous lire Othman.
Je vous suis également profondément reconnaissant. Effectivement , il est "primordial" de ne pas oublier LES GRANDS HOMMES DES ECHECS MAROCAINS comme le fut Feu Bousselham, que Dieu le couvre de sa bénédiction. .
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Je cherche et recherche sans arrêt des documents, info et photos sur ces GRANDS HOMMES. C’est mon grand souci de les rappeller à notre communauté.
A nos générations présentes et celles à venir. C’est très important. Et croyez bien que j’y veillerais sans ménager mes efforts.
Que Dieu Vous Garde ainsi que votre grande et honorable famille !
Boujemâ Kariouch
Hommage à Bachir Sbia
Le 18/08/2022
Hommage à Bachir Sbia
Le tombeur de GM
Maroc Echecs vendredi 8 août 2008
par Boujemâ Kariouch
Il était encore présent à la 7ème Coupe de Chefchaouen, du 21 au 24 juillet 2008. Comme l’année dernière. Comme l’autre année encore. Il est toujours présent à longueur d’année dans les tournois organisés au Maroc. Que ce soit à Rabat, Casablanca, Chefchaouen, Bouznika ou ailleurs, tel le bourlingueur errant à la recherche de splendeurs de la nature du monde, Bachir Sbia, puisqu’il s’agit de lui, reste toujours fidèle au poste. Au poste de joueur passionné.
Que de temps passé depuis sa participation aux Olympiades de Nice en 1974. Quelle belle expérience sur la côte d’Azur ! Souvenir éternel !
Que de temps écoulés depuis ce fameux national homme à Tétouan, où, du 1 au 10 septembre 1981, il plana, dans son style et dans son look qui lui est propre, tel l’aigle scrutateur et maître du ciel, sur ses adversaires, pour prendre haut la main la première place et le titre de Maître National devant le MI Mohamed Moubarak Rian, seigneur des 64 cases marocaines à cette époque.
En repassant devant moi les photos de Chefchaouen 2008, je me suis longuement arrêté sur les photos de Bachir Sbia face à ses adversaires. Si Bachir, comme on aime à l’appeler, est encore là. Il prend de l’âge, certes, mais sa passion pour la pratique échiquéenne n’a jamais reculé d’un iota.
Quand je revois Si Bachir, ici ou là, dans un tournoi ou dans les photos, j’éprouve toujours les mêmes sentiments qu’il y a 20 ou 30 ans. De l’admiration. Pour son jeu, pour son palmarès peu connu de la nouvelle génération, pour aussi son style discret et sa personnalité inchangée mais toujours bienséante. C’est pour lui rendre hommage, à ma façon, que je lui consacre ce modeste « C’était il y a… ».
Une manière de lui dire mon immense respect pour sa carrière en continue et en couleurs éclatantes ». Aussi pour que nos jeunes lecteurs sachent que, Si Bachir, était, et reste toujours, la bête noire des GM. Un talentueux joueur aux références des plus fournis.
Tiré d’Europe-Echecs n°360, décembre 1988 Par Nicolas Giffard, Maître International
Les Echecs progressent au Maroc
M.I. et G.M.I. ont souffert dans
Le Tournoi de Casablanca 1988
Le Tournoi international de Son Altesse Royale le Prince Héritier Sidi Mohammed se déroula du 14 au 21 octobre 1988 dans l’hôtel Idou Anfa à Casablanca. Avec 34 joueurs dont deux grands maîtres, REE (Pays-Bas) et OSTOJIC (Yougoslavie) et plusieurs maîtres internationaux, marocains, français, égyptiens, syriens…
Le tournoi était plutôt relevé par rapport aux compétitions se disputant dans le Maghreb. Cet évènement connut un réel impact médiatique couronné par la présence, à la remise des prix, de deux ministres.
Mais depuis, aucun tournoi de cette envergure n’a malheureusement vu le jour jusqu’à présent !
L’arbitrage fut assuré par trois arbitres internationaux : Mohamed Soussi et Mokhar Baye du Maroc et le Tunisien Sellam Ferjani.
Les joueurs marocains n’ont pas démérité, sachant qu’ils étaient handicapés par le manque de pratique à l’échelon international. Pour les titrés, il ne faisait pas bon d’être apparié contre le marocain Bachir Sbia, mais s’il battait régulièrement les GMI et MI, il perdait souvent contre ses compatriotes !
L’Egyptien Afifi, pourtant expérimenté lui aussi, en fit l’expérience un peu plus tard dans le tournoi.
Voir la défaite d’entrée du GMI Yougoslave Ostojic contre Bachir Sbia :
Classement final du tournoi :
1. Ree, gmi (PB) 6 pts sur 7
2.Abdenabi, mi (EGY), 5.5 pts
3. Giffard, mi (FRA), Hamdouchi (MAR), Abouchamala (PAL), M. Rian, m (MAR), Ostojic gmi (YOU), K. Skalli, fm (MAR), Hakki, m (SYR), Benaino (MAR) et Boudiba, m (ALG) 4.5 pts. Etc.
Voir la partie Ostojic-Sbia, analysée par N. Giffard sur EE en 1988.
Hommage à Bachir Sbia (2)
Le tombeur de GM
vendredi 8 août 2008 à 13h53, par Mohamed Moubarak Ryan
Cher Boujemâ,
Un grand merci pour cette belle initiative de rendre hommage à ce grand joueur et échéphile passionné qui était et l’est toujours notre ami Bachir Sbia. cet hommage devra être complété par une biographie succincte et une sélection des ses meilleures œuvres...
Une amitié durable et sincère me liait avec Si Bachir depuis notre première rencontre au 9ème Championnat National individuel (1976 à Tétouan) où nous avons disputé une partie passionnée que je garde toujours en mémoire et qui aura été l’amorce d’une carrière échiquéenne qui reste, certes, modeste mais qui n’est pas encore achevée ! je ne manquerai pas d’évoquer lorsque l’opportunité se présentera quelques bribes de notre mémoire échiquéenne commune riche et pleine de belles anecdotes...
Par ailleurs, J’ai l’intention de tracer quelques portraits relatifs à quelqu’uns de mes de amis et routiers de la compétition tels que Chorfi, Sbia, Ait Hmidou, Arbouch, Hicham et bien d’autres, à l’instar de ce que j’ai déjà publié sur Feux Bahaoui, Skalli et Kadiri... Il faut que je retrouve le temps et la stabilité nécessaires pour bien faire !
Je tiens à remercier, à cet égard, les derniers et sympathiques messages adressés par nos amis Youness Fareh et Mohamed Hajaj. Je serai toujours aux cotés des gens de bonne volonté pour sauver notre noble jeu du marasme actuel. je souhaite qu’on surmontera l’esprit de clans" qui a tant affecté le développement de notre discipline préférée
Quand au formidable Tournoi de son Altesse Royale Sidi Mohammed (Prince Héritier à l’époque) ; ce fut certainement l’un des meilleurs et plus forts Semi Opens organisés dans notre pays. Des conditions superbes furent offertes à tous les participants étrangers et marocains, avec 100.000 dhs de prix en primes .Une initiative loluable de la défunte "Association des Navigants Techniques de la RAM", section échecs sous la houlette de Feu Skalli et Jâfari. Une édition qui est resté unique à cause de quelques problèmes provoqués par certains...et relatés dans la presse de la mauvaise manière...qui soit.
Bonnes et fructueuses vacances sur ME Cher Boujemâ, et à Bientôt !
Hommage à Bachir Sbia (3)
Le tombeur de GM
Lundi 11 août 2008 à 15h55, par Youssef Boukdeir
Effectivement , je garde encore dans mes archives le numéro 2 de cette revue parue en octobre 1983 , revue spécialisée dans les échecs conçue par une pléiade de joueurs de haut niveau : Bachir Sbia , Khalid Chorfi , Riad Abouchamala ( le palestinien ) ,Feu Kamal Skalli et Mohamed Ouachchak rédacteur en chef ( à l’ époque il était membre du comité de club Cavalier d’ Or et président de ligue du centre ) ,Ssi Bachir a choisi un nom significatif pour sa rubrique réservée aux nouvelles et informations échiquéennes nationales avec bien sur des commentaires résumés et précis : la rubrique s’ intitule Du haut de la tour . Maître Bachir, dans une autre rubrique, nous livre son analyse de deux parties sélectionnées du championnat national individuel 1982 avec des commentaires pleins de bon sens et du sourire aussi tel que ..Ces fous qui se sacrifient… pour rien ? Ou encore plus loin ...Ces cavaliers sauvages. Ces joueurs chevronnés avaient pensé, en 1983 , de créer une revue spécialisée dans les échecs sans aucun lien ni avec la fédération ni avec les clubs dans le seul but d’informer, de guider et d’aider les amateurs de noble jeu, vingt deux ans après une poignée de jeunes reprennent le flambeau et créent Maroc –Echecs.
Hommage à Bachir Sbia (4)
Le tombeur de GM
lundi 11 août 2008 à 14h37, par Mohamed Moubarak Ryan
Bonjour à tous les amis,
Cet hommage spontané etun peu à l’improviste, "déclanché" par notre ami Boujemâ est un témoignage de la réputation de joueur talentueux, respectueuxet intégre et sans compromis qui est Si Bachir. Grand connaisseur dela théorie échiquéenne comme l’a bien rappelé notre "vétéran" Si Mohamed Hajaj, il a été surnommé le "Maître de Casablanca" ets’est toujours distingué par ses anlyses poussée despositions compliquées et sesidées originales.
Je voudrais rappeler aussi d’autres facettes de Si Bachir (à part sa carrière professionnelle). la première c’est sa passion et sa maîtrise du jeu du scrable, mots croisés et dérivés, dont il a faillé remporter - un jour- le Championnat du Maroc (si ma mémoireest bonne !). C’est lui qui a lancé- en collaboration avec le journaliste bien connu, Mustapha Berrada, la revue "COGITO" au milieu desannées 80 pour promouvoir et rapprocher les jeux de l’esprit.
Quant à ses contributions échiquéennes sous formes d’articles, de rubriques et d’analyses, ils secomptaient par dizaines, en commençant par sa rubrique hebdomadaire qu’i avait assurée durant plusieurs mois au "Message de la Nation" hebdomadaire francophone de’Union Constitutionnnel, et sa participoation actif au premier mensuel échiquéen spécialisé paru au cours des années 80 (une dizaine denuméros) Chantranj et disparu de la scène pour des raisons que je nesaurai évoquer ici.
Enfin, Si Bachir avait le sens de la formule ! Je me rappelle bien sa réponse fort éloquente, lorsqu’on lui reprocha au cours d’un Championnat Individuel National de continuer à jouer une position mnifestement nulle, manoeuvrant à la recherche d’un gain pratiquement impossible : "La Position est égale...la Force est différente" !!
lundi 11 août 2008 à 09h56, par Dr LOUDILI Hassan
Si Bachir, moi je l’ai connu il y a excatement 20 ans durant le tournoi international de Tanger. C’est un homme qui a énormément de qualités humaines, très respectueux, attentif, avec un large état d’esprit et d’une grande gentillesse. Bachir Sbia a marqué les échecs au Maroc par des empreintes indélibiles. On garde et on gardera de lui des souvenirs impérissables. Si Bachir mérite un hommage solonnel et digne de sa très longue carrière. Et pour ceux qui ne le savent pas, en plus de son talent exceptionnel aux échecs, si Bachir Sbia est un grand champion des mots fléchés, passion qu’on a partagée (Hamdouchi & moi) avec lui.
Je lui souhaite une longue vie pour qu’il puisse déambuler plus longtemps entre les tournois et les championnats ici et ailleurs et on ne se lassera jamais de le voir jouer !!!
dimanche 10 août 2008 à 18h26, par BENHAIDA HASSAN
Le grand bonjour à tous SALUT L’AMI (SI BACHIR), mon amitié pour toi ne cessera jamais,sans parler des jeux d’echecs tu es un homme exemplaire,je n’oublirais jamais les bons moments qu’on a passé ensemble, je te souhaite tout le bonheur du monde,et longue vie.
En passant je remerçi maroc echecs pour son travail inlassable et formidable,à tout mes amis echéphiles du MAROC.
Hommage à Bachir Sbia (4)
Le tombeur de GM
samedi 9 août 2008 à 08h47, par HAJAJ MOHAMED DE TANGER
Salut à tous.
Si El Bachir Sbia, est le plus ancien des champions du Maroc toujours en action, je l’ai connu en 1973 quand nous jouions le championnat du Maroc des clubs ( je jouais avec le club El boughaz deTanger ) au complexe Maamora de Rabat. C’est un ami de toujours que je respecte beaucoup.
Si El Bachir est un très grand joueur de l’histoire marocaine, il ne cède jamais, il respecte toujours ses adversaires les petits comme les grands. il était le premier échiquier du club cavalier d’or de Casablanca du temps de ses splendeurs.
Si El bachir Sbia MN, était considéré comme un des meilleurs grands théoricien du Maroc, comme feu Ssi Mostafa bakkali MN ( 3 fois champion du Maroc, capitaine de l’équipe national, champion du Maroc des clubs avec le club Lixus de Larache, président de la f.r.m.e durant 11 ans, etc ... ) ; Moubarek Ryan IM ( premier IM marocain, 2 fois champion du Maroc, 3 fois 2eme, capitaine de l’équipe national, 6 fois champion du Maroc des clubs avec Alwan Fania de Chefchaouen, etc ... ) ; Khalid Chorfi MN ( 2 fois champion du Maroc, etc ... ) ; Abdellah Ait Hmidou MN ( 2 fois champion du Maroc, etc ... ), et d’autres joueurs de renommée internationale.
Si El Bachir Sbia était ingénieur d’État ( il est retraité maintenant ), et avec tous ces occupations qu’il avait, il a trouvé le temps pour participer aux 8 éditions du tournoi international de Tanger où il a toujours été classé parmi les meilleurs. ses meilleurs performances sont : 3eme en 1985 (?), 2eme en 1985,3eme en 1990 .
Il est un très grand joueurs de blitz. dans un des rares championnat du Maroc de bletz qui ont été organisé pendant la présidence de feu Mostafa Bakkali, j’étais classe 3eme derrière Ssi El Bachir Sbia 2eme, et feu Abou El Marrakchi 1er et champion du Maroc de blitz.
Je remercie vivement mon ami Boujema Kariouch, pour cette grande initiative, et j’espère qu’il continue avec tous les grands champions et cadres du Maroc.
merci a tous, au revoir et à bientôt.
Hajaj Mohamed de Tanger.
Boujemâ Karyouch ...Fragments d’une histoire d’amitié trentenaire
Le 03/08/2022
Boujemâ Karyouch ...Fragments d’une histoire d’amitié trentenaire
- Par Mohamed Moubarak Rian
- Maroc Echecs , 19 septembre 2008.
Samedi 27 décembre 1975, au centre de la jeunesse de la Maâmoura, je viens de faire un déplacement à Rabat, en compagnie des joueurs de notre toute première association, Borj Rachidi de Chefchaouen…afin d’assister à la phase finale du 4ème Championnat National par Équipes, qui sera remporté par le Club Fassi, devant l’Association de Tétouan.
Je remarquai parmi les spectateurs, un jeune à l’allure frêle, se promenant avec des tas d’ouvrages et de revues sous les bras. On se fait rapidement les présentations d’usage : il s’appelle Boujemâ Karyouch, il rentre de France et il est correspondant de « Europe Echecs », une revue internationale du jeu d’échecs dont j’entendis parler pour la première fois. Je conclus alors mon premier abonnement, mais ce fut surtout l’amorce d’une amitié sincère, autour du noble jeu, qui s’enracinait au fil des ans. Mon impression première, que je garde toujours, est qu’il s’agit d’une personne courtoise, tolérante, passionnée des échecs, qui n’hésite pas à rendre service sans demander l’identité du bénéficiaire ni se soucier de sa contrepartie matérielle ou morale. Un Mahatma Ghandi ressuscité en terre marocaine !
Durant les quelques cinq années qui suivirent nous avons eu ensemble une correspondance abondante et échangé plusieurs dizaines de lettres autour de la thématique d’échecs. Il aura contribué indirectement à l’essor de notre club « Alwan Fannia » de Chefchaouen, à travers la couverture de ses activités échiquéennes locales ou nationales, publiées souvent avec des parties choisies par ses soins, parfois commentées, dans « Europe-Echecs », qui était le seul organe échiquéen spécialisé connu au Maroc et disponible uniquement à travers l’abonnement. A un certain moment il y avait une dizaine d’abonnés à Chefchaouen, ce qui constituait un pourcentage important pour une petite ville hors de France ! Grâce à son assistance bénévole j’ai pu m’abonner, au cours de ces années mémorables à plusieurs publications étrangères telles que : « Jaque » (Espagne), « British Chess Magazine », « Chess »(GB), « Chess Life & Review » (USA) et « Deutshe Shachzeitung » (Allemagne) sans oublier divers ouvrages acquis par son intermédiaire et autres matériaux d’échecs commandés par notre association.
Nos rencontres échiquéens directes étaient plutôt rares à l’époque, car Boujemâ, de tempérament sédentaire, n’était pas un joueur de compétition au vrai sens du terme ; il se dépensait beaucoup plus pour l’encadrement des clubs d’échecs et l’entrainement des jeunes, partout où il réside. A Mekhnès où il a créé le club de la jeunesse des PTT, puis une association baptisée « l’Ecole Meknassi des Echecs » ce qui a contribué à la détection et la formation de nombreux talents comme Mourad Bennani, ex champion du Maroc Junior ; Mais surtout à Khémisset, où il a marqué de son empreinte le formidable mouvement échiquéen qui devait métamorphoser le paysage sportif de cette ville, connue surtout pour ses prouesses en matière d’athlétisme, avec l’assistance initiale de notre ami Khalid Chorfi, triple Champion du Maroc.
Malgré cet éloignement géographique, nous avons pu disputer deux parties par correspondance (restées hélas inachevées !) et échangé de nombreuses parties, avec des commentaires réciproques, dont sa « fameuse » partie remportée face à Bachir Sbia au sommet de son niveau, en mars 1980, à l’occasion du match Casablanca versus…Reste du Maroc ! Une Est Indienne que notre ami Boujemâ pourrait commenter pour les lecteurs de ME sous un nouvel angle !
En parallèle avec ses efforts en matière d’encadrement, d’entraînement des jeunes, d’organisation de tournois et d’arbitrage ; Boujemâ se lança dès les débuts des années 80 dans la promotion des échecs à travers la presse marocaine francophone. Il fut un pionnier dans ce domaine précis, à côté de Feu Bahaoui et Abdelhafid Elamri (pour les journaux arabophones).
Ce fut, tout d’abord, dans les pages de l’Opinion ; une expérience de courte durée, car malgré ses efforts et le travail de qualité fourni bénévolement, la presse sportive était dominée plutôt par l’actualité footballistique et montrait peu de respect pour les autres disciplines ce qui finit par exaspérer notre Boujemâ ! Et pourtant, il avait élaboré de belles idées pour sa chronique, restées à l’état brut, et il fallait attendre les débuts des années 90 pour tenter une autre expérience sérieuse avec l’appui de Feu Kamal Skalli, à travers Al Bayane, organe du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS). Boujemâ n’hésitait jamais à demander l’avis des ses amis concernant le contenu de ses chroniques, mais ses initiatives avaient un sentiment d’inachevé, car à un moment donné il devait mettre fin amèrement à ses projets , sans pour autant affecter son optimisme naturel. Au cours des années 80, toujours, j’ai rendu visite à Boujemâ chez lui (167 Rue des Acacias à Meknès, une adresse qui habite encore ma mémoire !) et à Moulay Driss, en compagnie de mon frère Kacem, où il a passé une période transitoire avant de s’installer définitivement à Khémisset.
C’est là que j’ai pu le voir travailler telle une fourmi à l’occasion de ses tournois Opens ou par équipes organisés au cours de cette période florissante ; Mais je devais attendre jusqu’à juillet 2007 pour rencontrer Boujemâ, en chair et en os à Chefchaouen, malgré ses affinités avec notre petite ville. C’était l’occasion de constater que cet amoureux du noble jeu n’a guère changé après plus de trente ans d’amitié : se dépensant sans compter, fournissant un travail herculéen au détriment de sa santé fragile, et veillant toutes les nuits pour présenter des infos, des documents et affiner ses outils échiquéens de qualité. Je suis heureux que notre site Maroc – Echecs, a permis à de nombreux lecteurs, surtout parmi les jeunes, de découvrir l’immense connaissance échiquéenne de notre ami Boujemâ, et d’apprécier ses contributions techniques de haute qualité, mises gracieusement à la disposition de tous les échéphiles, et de constater aussi l’énorme gâchis d’une fédération qui n’a pas su ou voulu tirer profit de cette précieuse éminence échiquéenne.
Comme quoi… " la mauvaise monnaie chasse toujours la bonne". Enfin, je me réjouis de pouvoir rencontrer Boujemâ, quotidiennement, au sein de Maroc-Echecs, en tant que Rédacteur en Chef- Adjoint, accomplissant sa mission avec enthousiasme et maestria, renouant ainsi avec sa vocation première de journaliste échiquéen ; en attendant un changement radical dans la scène sportive nationale, et l’émergence d’une véritable instance fédérale susceptible de mettre sa riche expérience en valeur... "L’optimisme est de volonté ", n’est-ce pas mon cher Boujemâ ?!
Commentaire du 20 septembre 2008, par Boujemâ Karyouch ...
Cher Moubarak, Quand j’ai ouvert Maroc-Echecs comme d’habitude en cette nuit de vendredi à 22h, j’ai été frappé par l’annonce de ton article me concernant. Karyouch avec le « y », c’est toute une histoire ce « y » qui maintenant a laissé la place au « i » par une inattention d’un fonctionnaire d’état-civil. « Fragments d’une histoire d’amitié trentenaire » tout au long de sa lecture m’a ému. Fortement ! Autant il me remémore le début et un parcours de ma vie échiquéenne notamment avec Chefchaouen ce qui explique bien sur mon « affinité » très particulière avec Alouane Fannia, autant notre amitié qui est resté la même pleine de respect, de franchise, de fraternité réciproque. « Fragments d’une histoire d’amitié trentenaire » est pour moi un trésor incommensurable. C’est naïf. Mais c’est la réalité. Un témoignage d’un parcours d’un dingue des échecs. Il vaut plus que les hommages rendus par la fédération, il vaut plus que tous les titres. Il me confirme que gagner le respect vaut tout l’or du monde. A travers toi, ce sont des tranches de ma vie qui passent devant moi et qui me dise que si c’était à refaire je le referais. Nice, Marseille, Meknès, et Khémisset maintenant…Des villes, des arènes de combats pour les Echecs et ses gens. Et cela continue toujours. Tu comprendras le pourquoi de ma redondance au sujet de la problématique fédérale. De voir ce sport toujours en « arrière » alors que pourtant les choses sont simples pour peu qu’un travail sérieux et désintéressé suit son cours normal. Après ces années nous en sommes encore de plein pied dans la bêtise à causes d’hommes qui ne comprennent pas ce qu’on les échecs. Et n’ont pas la volonté réelle de se mettre aux services de ses composantes dans le sens qui doit l’être. Effectivement, je n’ai jamais compris pourquoi les responsables fédéraux ne m’ont jamais donné une petite chance de travail sérieux dans un cadre sérieux. Peut-être que je dérangeai par mes idées qui allaient vers le bas (les gens) pour remonter vers le haut (les structures). Car j’ai toujours pensé que se pencher d’abord sur les composantes de notre sport était essentiel pour avoir une fédération forte qui remplit son rôle. C’est toujours le contraire qui se fait. Mais enfin, laissons cette question qui reste ouverte à de multiple eternel point de vue discordant. Ton témoignage me rend fort, balaye d’un coup toutes les fatigues, les frustrations. Je suis fier de ton amitié, de cette ville de Chefchaouen fief d’Alouane Fannia qui m’a bercé, admiratif, dans une épopée fantastique, inoubliable car marquante, durant des années. Cette amitié n’a pas de prix, car c’est elle qui restera et que j’emporterais avec moi. Je suis fier aussi de ce Maroc des Echecs, en dépit de ses insuffisances qui ne résisteront pas, tôt ou tard, à l’inévitable volonté de changement. Je suis fier de connaître toutes ces personnes, dirigeants, cadres, joueurs (ses), parents. C’est ma seule grande famille ! C’est le seul bien que je possède dans cette vie. Puis-je être toujours à la hauteur de l’estime et de leur respect. Merci Moubarak ! Merci Maroc Echecs ! Merci également à Abdelhafid El Amri. "Les années passent et nous en sommes toujours là !!!" N’est-ce pas Abdelhafid ? Que Dieu vous Bénisse tous ! Boujemâ Kariouch
Commentaire de Moubarak
Boujemâ Karyouch , en attendant...
cher Boujemâ, Lorsque j’écrivais ce modeste article, mon intention était uniquement de témoigner d’une amitié sincère qui a transcendé plus de trois décennies, et non de te rendre hommage ; Car j’estime que tu mérites une reconnaissance ample et générale pour tout ce que tu as fait pour la promotion, la formation et le développement de notre fantastique discipline. Je comprends ton amertume pour l’attitude incompréhensible dans diverses instances fédérales qui ont laissé à la marge, une personne compétente laborieuse disposée à mettre toute son expérience et, son savoir faire et son amour des échecs à la disposition des dirigeants de la FRME. Et lors des peu d’occasions qui t’ont été offertes (Stages de formation d’entraineurs à FES 2004 & Settat 2005 par exemple), tu as constaté un manque de sérieux et surtout le peu de respect pour les programmes que tu présentais. La raison profonde de ce gâchis est l’absence de structures rationnelles, et d’une gestion participative dans cette discipline réputée pourtant pour être intellectuelle. Et cette tâche difficile ne pouvait être confiée à un "meneur d’hommes" qui manquait de compétence, d’expérience échiquéenne, de relations et de sens de communication, avec un caractère susceptible et impulsif de surcroit. Et il faut s’armer de ton optimisme naturel pour espérer un changement dans un proche avenir... Bien cordialement et à Bientôt.
Post-scriptum : " Ce témoignage spontané, publié en septembre 2008 sur maroc-echecs, voulait rendre hommage et surtout encourager notre cher ami Boujemaâ qui souffrait physiquement et moralement (attitude disgracieuse de la FRME), alors qu'il se dévouait sans relâche pour promouvoir le noble jeu, la discipline qu'il vénérait toute sa vie. Il devait s'éteindre le 03 septembre 2011 à l'âge de 55 ans, laissant un vide énorme sur l'espace de la communication échiquéenne et l'encadrement technique, notamment des jeunes... Son image est toujours vivante auprès de tous ceux qui l'ont connu. Que Dieu l'ait en sa sainte miséricorde."